En peu de mots

Et si nous arrêtions de couvrir l’inacceptable ?!

Un pour tous et tous pour un. Cette devise des mousquetaires, nous savons bien l’appliquer. Enfin, je ne sais pas si le mot « bien » convient. Parce que certaines fois, nous nous en servons pour couvrir, excuser, voire encourager ce qui ne devrait pas l’être.

Trop susceptibles lorsqu’il s’agit d’un sujet, d’une institution ou d’une cause qui nous tient à cœur, nous nous empressons de monter au créneau contre toute critique.

On est d’accord que laisser parler les médisants fait du tort, et leur répondre peut mettre à nue l’intention de certaines mauvaises langues.

Pour autant, écouter puis analyser sereinement ce qui est dit serait dans l’intérêt de du sujet, de l’institution ou de la cause.

Parce que certaines fois, (et pas rarement), ce qui est dénoncé est bien réel:

Y a-t-il des dérives au nom de la foi? OUI!
Alors pourquoi en vouloir systématiquement et personnellement à tous ceux qui critiquent la religion?

Y a-t-il des problèmes dans l’application de la laïcité? OUI!
Alors pourquoi voir toute critique comme une tactique d’intégriste?

Y a-t-il des dérives au nom du féminisme, OUI!
Alors pourquoi prendre toute dénonciation comme le désespoir d’un mâle nostalgique de ses privilèges machiste?

Y a-t-il des injustices dans le capitalisme, OUI!
Alors pourquoi toute remarque serait une réaction de « looser » aigri?

Y a-t-il des dérives au nom de la démocratie? OUI!
Alors pourquoi n’y aurait-il que des adeptes de la dictature à les pointer des doigts? (Et même si…)

Y a-t-il des voleurs à la tête de nos institutions?
(Pou di m bezwen ekri « oui » a 🙂 )
Alors pourquoi tous ceux qui déplorent cela seraient-ils de connivence avec une opposition forcément de mauvaise foi?

OUI, s’il est nécessaire de dénoncer les calomnies, il est tout aussi important de faire la part des choses pour reconnaître nos faiblesses et travailler à enrayer les dérives. C’est peut-être la meilleure façon de faire avancer les choses.

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