Le peuple qui danse
Je ne sais pas si vous avez remarqué l’importance du corps dans la communication du peuple et de l’individu Ayitiens. C’est peut-être le support d’expression le plus utilisé. Même plus que le parler.
Si le Carnaval offre déjà une idée de l’affection que témoigne le peuple pour la danse – bien plus que la musique puisqu’il danse n’importe quoi – il pourrait, par les nombreux refrains prétendant que c’est la seule occasion de se défouler, laisser croire que l’on ne danse qu’occasionnellement.
Pourtant, la danse (enfin, le souke kò) fait partie du quotidien.
Quand l’Ayitien éprouve une grande joie, il … Lire la suite