L’événement est souvent clos par une réception au cours de laquelle les principaux concernés – le bébé, l’enfant, les époux – se verront offrir des cadeaux et des voeux par ceux venus apporter leurs félicitations.
Cette tradition semble ne plus être de nos jours. Non pas dans la forme – Il y a toujours réception et toujours des invités (E pou anpil la, yo anpil) – mais dans le fond.
Connaître les époux, le communié ou le baptisé n’est plus nécessaire. Certains, d’ailleurs s’invitent eux-mêmes. «Gratteurs» qu’on les appelle!. Et avec ça, plus question de voeux ou de souhaits.
Il s’agit maintenant de venir profiter du repas. Uniquement du repas: on arrive, on mange, on se goinfre si possible et on fout le camp (littéralement hein!). Et une fois qu’ il ne reste plus rien à «descendre», tout le monde ne cherche qu’à partir. D’abord une partie des gratteurs qui n’ont personne à qui dire au revoir, ensuite les invités et, enfin, le reste des gratteurs qui attendait une roulibe pour faire la route.
Chaque fois que j’assiste à pareil événement, je me demande pourquoi la famille ne réclame pas de subvention auprès du gouvernement. Parce qu’en fin de compte, c’est contribuer à l’apaisement social, non!?
Comment ça j’exagère? Mais non! Ce n’est pas seulement caricatural. Sinon, pourquoi personne ne rend visite pour féliciter quand il n’y a pas de réception et de repas?
Tilou