Ne trouvez-vous pas curieuse cette façon qu’ont certains d’intégrer un domaine professionnel? Ils se contentent de reproduire ce qu’ils croient avoir compris et vu faire par d’autres.
Par exemple, après avoir assisté à un concert de chants, quelques décident que c’est leur destin, qu’ils sont faits pour ça. Et, comme la Loi ne réprime (malheureusement?) pas encore la pollution auditive, sans perdre de temps, ils se mettent à chanter. (Pwoblèm pou zòrèy moun lakay yo!)
Ou encore, quelques autres s’improvisent graphistes parce qu’ils arrivent à manier sans aucune formation un logiciel graphique.
Attention. Je ne dis pas qu’il faut forcément une formation académique pour se professionnaliser. Et je reconnais que l’histoire regorge de génies autodidactes.
Mais autodidactes, justement veut dire «s’instruire soi-même» et non «ne pas s’instruire du tout» pour ne s’en remettre qu’à la routine. Et se former seul, suppose quand même une recherche de la formation et de la connaissance exacte non seulement de la pratique, mais aussi (et même surtout) de la théorie.
Parce que si la théorie sans la pratique reste futile, la pratique sans la théorie perd son efficacité et peut même se révéler dangereuse.
Et comme résultat on obtient ces chanteurs sans voix, ces affiches incompréhensibles et… plus dramatiquement ces chauffards du dimanche, ces instructeurs ignorants, ces hommes politiques incapables…
Il est donc nécessaire de se bien former pour être un bon professionnel. Ne nous contentons pas de reproduire ce qu’on a vu se faire. Cherchons à comprendre d’abord ce qui s’est fait et comment le faire, pour l’améliorer si possible et pour ne pas le dégrader sinon.
Autrement, c’est tout un pays qui en un rien de temps ne comptera plus que des professionnels de l’amateurisme.
Tilou
ou d’un informaticien qui ne voit Technologies sans comrendre que son premier souci : les données de l’entreprise .
bien vu Ludwy