La démocratie est un terme très utilisé de nos jours. C’est un concept cher à nos dirigeants. Son établissement s’avère cependant néfaste dans certains cas.
S’il est incontestable que la dictature fait du tort à un pays, en empêchant l’épanouissement d’un grand nombre de personnes, dans sa volonté de réprimer toute opinion qui lui soit contraire; il n’en demeure pas moins qu’à la démocratie il faut une structure de forte autorité sinon de répression. Sans cela, la soit-disant démocratie risque de causer plus de tort qu’aurait pu en faire une dictature.
Prenons un exemple banal: le fonctionnement de la presse et des autres médias de communication.
La dictature imposait à la radio et à la télévision ce qui convenait comme émissions et comment elles devaient être présentées. Certaines musiques ne s’y diffusaient pas. Le créole ne s’y parlait pas. Et tout ceci non pas par choix de la population, mais simplement parce que le contraire ne plairait pas au gouvernement.
Ceci a changé, de nos jours. Mais je ne parierais pas que la radio et la télévision se soient améliorées.
Toute censure ayant disparue, la télé nous offrent toutes sortes d’images. Toutes sortes d’images qui ne devraient pas êtres diffusées: des scènes pornographiques ou de violences gratuites que pullulent les productions cinématographiques avant-gardiste ou, comme on a pu le voir récemment, des images de cadavres d’enfants morts, noyés dans les inondations et ramassés à la pelleteuse; sans aucun respect de la dignité humaine.
Et que dire de la radio qui ne trouve plus aucune retenue dans leur émission de chansons triviales?
Évidemment, je pourrais trouver plusieurs autres exemples à mettre dans l’ensemble des exercices de liberté plutôt nuisibles . Le vacarme de certains aux mépris des autres n’y serait pas un intrus.
Mais les pratiques de la radio et de la télé doivent pouvoir convaincre que même en démocratie, il faut une censure de certaines pratiques de la liberté.
Tilou