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Les ONG, malgré ce que l’on pourrait croire, n’ont pas inventé la manœuvre de s’enrichir par le biais d’une entreprise à but non lucratif. L’église est, après le gouvernement, de loin pionnière, dans ce domaine.
Les ONG, malgré ce que l’on pourrait croire, n’ont pas inventé la manœuvre de s’enrichir par le biais d’une entreprise à but non lucratif. L’église est, après le gouvernement, de loin pionnière, dans ce domaine.
La dîme n’étant pas toujours utilisée aux fins avouées, il a toujours été de coutume que certains prêtes et pasteurs se donnent à cœur joie dans le détournement de l’argent de l’église. Bon, il faut dire aussi que certains slogans les ont un peu troublés.
Cette affaire « Legliz se nou, nou se legliz » que l’on scandait à longueur de journée n’était pas pour arranger la chose. (Si legliz se yo, lajan legliz se lajan yo.)
Les plus intelligents au cours de l’histoire furent ceux-là qui vécurent avant le grand schisme entre les catholiques et les protestants.
Demander aux fidèles de payer pour recevoir bénédictions, pardon et autres gratuités du Seigneur… ça, il fallait la trouver! Là, encore, ils étaient pardonnables. C’est dans les évangiles que j’ai trouvé l’explication.
Vous vous rappelez de la parabole où le maître se met en colère contre le serviteur qui n’avait pas su faire fructifier son argent? Eh bien nos prêtres ont dû penser que si Dieu leur avait donné la charge d’administrer son Entreprise…euh pardon, son Église, c’est qu’Il voulait plus de rentabilité mais qu’Il ne devait pas être top calé en gestion.
Mais attention. Si dans le passé, les chefs d’église ont vraiment fait fort, notamment avec une période où on a eu droit à quatre Papes en même temps, ceux d’aujourd’hui ne s’en tirent pas trop mal.
Les Protestants ont inspiré les nouvelles ONG dans la pratique d’avoir un « BLAN » pour visiter le peuple de temps à autre et, surtout, pour envoyer « grinbak » et autres « kenkenn » depuis l’Étranger.
Les catholiques continuent de réclamer de l’argent pour citer le nom du donateur, ou celui choisi par ce dernier, à l’autel, en pleine messe. Un jour, qui sait, on ne s’étonnera pas de voir un prêtre, inspiré par nos animateurs d’émission musicale, crié en pleine Action de Grâce: « Allo Untel, legliz la se legliz ou l’ ye wi!…kite l’ mache… »
Déjà que maintenant, pour l’enregistrement d’un mariage, c’est un menu qui est présenté. Sans rire hein. C’est comme au restaurant:
- Messe 1 heure de temps X gourdes
- 2 heures, X gourdes et demi
- 3 heures, 2 X gourdes, etc.
Carrément du sacrement en gros et au détail.
Pourtant, vous savez, loin de me faire prendre la position de ne pas croire en Dieu ou de renier la Sainte Église, ces expériences-là me font réaliser à quel point le Seigneur est tout-puissant et qu’il veille sur son Église.
En effet, si cela dépendait des hommes, il y a longtemps que cette institution n’existerait plus.
tilou