Circuler dans les rues est important. C’est nécessaire et incontournable. Avec l’apparition des automobiles, c’est devenu dangereux.
Alors, on a établi des codes. Tout un ensemble de signes et de règles pour éviter que les voitures se rentrent dedans à tout bout de champs (euh…de route.) ou qu’une personne se fasse renverser à chaque coin de rue. (Bon! ça arrive quand même : qu’est-ce que ça serait sans ces précautions!).
Pour faire encore plus simple et bien plus pratique, on a mis en place le code international de la circulation routière. Dans n’importe quel pays, les règles de bases restent les mêmes : Le feu vert dit de passer, le rouge de s’arrêter. Le Point d’interjection dit « ATTENTION », etc.
Certes, il reste des différences d’un pays à l’autre. Mais généralement, les règles apprises dans un pays suffisent à circuler dans un autre.
Ces règles existent aussi en Ayiti. Enfin, elles devraient exister puisque la loi le dit. Mais à voir comment ça circule dans nos rues, ce n’est pas certain que les plus concernés soupçonnent leur existence.
Mais ce n’est pas grave. La nature ayant, jusqu’à ce jour, toujours horreur du vide, d’autres règles sont en application dans nos chaudes rues.
À part la règle DuPlusFort qui donne TOUJOURS la priorité à la plus grosse voiture, il y celle du PaGenPolis qui autorise tout. S’il y a celle du sens interdit, elle est palliée par le PaBack qui autorise le sens défendu, mais en marche arrière. Le OuPaWèManPàn semble autoriser toute voiture à stationner net au milieu de n’importe ruelle, rue ou avenue; même pour une panne d’air conditionné.
Vous vous demandez alors comment s’en sort les piétons dans cette jungle!? Eh bien, ils ont des pouvoirs! (tout bon wi!) Dès qu’un piéton décide de traverser, il tend la main et sans se soucier de la voiture qui arrive, il traverse. Et leur meilleure technique, la plus élégante aussi, c’est de pointer l’index vers le capot de la voiture. The Power of the Finger! Et la voiture s’arrête.
Et les doigts ne servent pas qu’à stopper les véhicules hein! On le retrouve dans un autre chapitre des codes routiers ayitiens : les destinations.
Ici, l’index pointé vers le haut, bien verticalement, traduit le Sèso. Ceci indique que le passant est prêt à faire le parcours plus ou moins debout. Lorsqu’il est dirigé vers le bas, le postulant passager doit s’arrêter au prochain arrêt marquant un demi-circuit (le plus souvent non officiel). S’il est pointé vers le haut, un peu obliquement, la destination est bien la fin du circuit le plus long.
À mon avis, il ne manque que Le Majeur en direction des voitures immatriculées « Officiel » pour que le code soit complet. Mais peut-être que cela ne changerait pas grand-chose. Puisqu’avec leurs grosses caisses, codes ou non, ça roule!
Tilou
wooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo sa bonnnnnnnn anpillllllllllllllll
reekou