La période carnavalesque et ses multitudes de meringues ayant mis à l’écart les albums sortis à la fin de l’année dernière, je dois donc réécouter cette chanson pour me rappeler pourquoi je l’avais appréciée à la sortie du dernier disque de Kreyòl la.
Dès les premières notes, je redécouvre le plaisir.
Introduite par une fanfare pas assez naturelle à mon gout, certes, le rythme m’emporte dès le tout début. Men Konpa ! La chorale, vraisemblablement très travaillée me mets dans un autre monde, à une autre époque…
Tout en savourant la mélodie et le rythme, je prête attention aux paroles. Le plaisir devient jouissif. Décidément, ne peut-on rien reprocher à ce morceau ? Le refrain et les couplets sont faciles. Chantés à la méthode TiManno, il n’est pas nécessaire de les avoir appris pour les entonner. Le texte bien agencé, parle de deux problèmes réels : Le chômage et l’insécurité! Le message tout en étant adressé aux responsables du pays, est une leçon à tous nos concitoyens se trouvant sans emploi pour les inciter à rester intègre, à ne pas céder aux mauvaises actions à cause de la misère.
Le chanteur principal, Ti Joe Zenny, est impeccable. Il n’est certes pas mon premier choix comme chanteur. Mais sur ce coup-là, il mérite bien qu’on salue sa performance. Ti Joe, chapeau !
Enfin, quand s’annonce la fin de la chanson, je suis déjà nostalgique du moment que je viens de passer. Moment de poésie, moment de Compas. Et vous devinez sans doute la fin…avant d’écouter le prochain titre, je remets « Viktwa » une, deux…et même trois fois !
Tilou
5 mars 2007