Funérailles jours des morts Morts

Vive les Morts!!!


En Ayiti, nous affectionnons beaucoup les morts. Bien plus que les vivants. ça vous étonne peut-être, mais c’est une réalité.

En témoignent les jours fériés officiels:

2 janvier: Jour des Aïeux (tous, des morts!)

17 octobre: Mort de Dessalines (Remarquez que l’on fête sa mort et non sa naissance)

1er novembre: Fête des Saints (surtout ceux qui sont morts!)

2 Novembre: Fête des Morts (sans commentaire!)

Ça ne s’ arrête pas là. Il y a aussi les enterrements.

Premièrement, il devient beaucoup plus coûteux d’enterrer un parent que de donner naissance à un enfant. Très souvent , le mort n’ a jamais eu espoir, durant sa vie (pas sa vie de mort, bien entendu), de posséder la somme dépensée pour ses funérailles. Deuxièmement, l’ambiance qui y règne…:Caméra, pâté, kola,… On ne rencontre presque plus de têtes d’enterrement à des funérailles. Il ne manque qu’un gâteau coiffé d’une petite maquette de cercueil!

Mais c’est compréhensible aussi. Faut dire qu’en Ayiti, on n’est jamais sûr du décès d’un mort. Même, parfois, on rencontre des morts bien vivants qui courent les rues.

Il y a une expression très révélatrice de ce trait de notre culture. Alors que normalement nous devons nous aimer «jusqu’à la fin de nos vies», ici nous disons: «Mwen renmen l’ amò!»*

Tilou
*Je l’aime à mort

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1 commentaire

  1. D’un point je ne suis pas d’accord c’est que en général les haitiens aiment fêter donc c’est la raison pour laquelle quelle que soit l’occasion ils fêtent, autres chose la Situation économique fait que les gourmands en demandent plus et que les organisateur doivent donner plus par peur d’être reproché (ou kon mentalité haitien)
    et en plus l’expression mwen renmmen l’a mò traduit l’idée que li renmen li jis li ap mouri pou li comme mwen renmmen l’a mouri pou li.

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